Aussi appelé la Foi, c'est la religion principale des Sept Couronnes. Importée à Westeros par les Andals, elle est caractérisée par un culte rendu à sept divinités qui ne sont que les sept aspects d'une divinité unique. L'étoile à sept branches est le symbole le plus répandu.
La religion des Sept fait appel à la notion de péchés ne pouvant être jugés que par le Père. La rémission de ces fautes peut être obtenue par la repentance, la prière, la pénitence et l'absolution, par la confession donnée à un septon qui n'est cependant qu'un intermédiaire. Tous les hommes sont considérés comme des pécheurs et comme écrit dans L'Étoile à sept branches, "sept enfers attendent les pécheurs qui ne se repentent pas". La femme est vue comme un être naturellement enclin à la luxure, manipulateur et dépravé. Ce culte des Sept réprouve l'esclavage, le non respect des lois de l'hospitalité, l'inceste et le parricide, considéré comme le crime le plus grave aux yeux des Sept.
Le chiffre sept et ses multiples ont un caractère sacré que l'on retrouve : dans les septuaires (sanctuaires heptagonaux); dans la coutume qui veut que l'on prie sept fois par jour; dans l'existence de sept enfers et de sept cieux; lors des grandes manifestations religieuses; dans l'étoile à sept branches et le livre saint (L'Étoile à sept branches) et dans les rituels d'accession à la chevalerie (les chevaliers sont oints des sept huiles).
La bannière de paix est aux couleurs de l'arc-en-ciel avec sept longs pans et une étoile à sept branches sur la hampe.

Le baptême est une onction par les sept huiles, généralement dans un septuaire. Le nouveau-né est nommé à ce moment-là.
Le mariage suit un rituel particulier tout comme les funérailles.
Une forme particulièrement humiliante de pénitence, réservée aux femmes, est la marche d'expiation (marcher dans les rues de la ville ou du bourg où elle réside après avoir été entièrement dénudée et même rasée).
Après un enterrement, il est d'usage de déposer un cristal sur la sépulture.

Le Père : Aussi appelé Père d'En-Haut, il est représenté par un homme barbu dans la force de l’âge représentant l’autorité et la justice. Il est le juge des âmes et celui qui gouverne et est invoqué, en cas de duel judiciaire, afin d'éclairer le jugement des hommes. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.
La Mère : Appelée aussi la Mère d'En-Haut, elle est représentée par une femme d'âge moyen, souriante. Elle symbolise la maternité et protège les mères, les femmes enceintes et les enfants. Elle est aussi l’incarnation de la pitié, de la miséricorde et de la compassion. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.
L'Aïeule : Elle est représentée par une vieille femme ridée avec une lanterne et symbolise la sagesse et la connaissance des anciens qui permettent d’éclairer le chemin à prendre.
Le Guerrier : Représenté par un homme armé d’une épée, il protège les combattants tout comme les fidèles dénués de protection. Prié par les soldats avant la bataille pour qu’il leur donne force et courage, il est également invoqué au cours d'un duel judiciaire afin de prêter sa force à celui des adversaires soutenant une juste cause.
Le Ferrant : Représenté par un homme avec un marteau, il est le symbole de l’artisan. On le prie quand un navire est mis à l’eau, avant la bataille pour que les épées et les boucliers ne se brisent point ainsi que pour la guérison des malades. Il est le protecteur de ceux qui travaillent. Le calendrier des Sept Couronnes lui dédie une journée.
La Jouvencelle : Représentée par une belle jeune fille, elle est priée pour protèger les pucelles, leur innocence et leur honneur. Il est également possible que les jeunes filles la prient pour protèger leurs amours. La Jouvencelle fait l'objet d'un jour saint.
L'Étranger : Parfois représenté sans visage ou de façon androgyne, il a également les traits semi-humains cachés sous la coule d'une pèlerine. Il incarne la mort ainsi que "l'éternel proscrit, l'errant venu de contrées lointaines, plus et moins qu'humain, inconnu, inconnaissable", tout ce qui est bizarre ou qui fait peur. Censé mener en l'autre monde les personnes récemment décédées, il est d’usage de placer les cercueils devant son autel avant l'enterrement. Pour les croyants du dieu Multiface, l'Étranger serait un avatar de leur divinité.

Grand Septon : Il est le dirigeant et le responsable du culte. Élu à vie en concile clos par Leurs Saintetés, il siège au Grand Septuaire de Baelor de Port-Réal. Généralement, il est choisi parmi .
Leurs Saintetés : Ce sont des septons et septas au sommet de la hiérarchie de la religion des Sept et servant au Grand Septuaire de Baelor de Port-Réal. Au décès du Grand Septon, ils se réunissent en concile à huis clos pour élir son successeur. Ils portent traditionnellement du brocart d'argent et des diadèmes de cristal.
Septons et septas : Titres portés par les religieux et religieuses de ce culte. Ils portent seulement leur prénom dès qu'ils ont prononcé leurs vœux. Ils sont vêtus de robes blanches parfois nouées de ceintures tissées de sept couleurs et un cristal autour du cou. Les septas officient souvent comme dames de compagnie et tutrices auprès des jeunes filles de noble naissance. Ils peuvent être amenées à instruire religieusement les enfants nobles. Il existe un corps de novices se destinant à être septas qui portent les robes blanches de cet ordre.
Doyens : Ils dirigent les septistères, petites communautés monacales campagnardes.
Moines : Aussi appelés "frères", ils vivent généralement en petites communautés rurales dédiées à la méditation.

Les sœurs du Silence : Ordre religieux féminin, les sœurs sont chargées de s’occuper des morts (faire leur toilette, les habiller, les transporter d’un lieu à un autre). Vêtues de longs voiles gris ne permettant de discerner que leurs yeux, elles ne parlent pas aux vivants.
Les frères mendiants : Membres de divers ordres pénitents, ils se distinguent par leur pauvreté, leur robes de bure et leurs pieds nus. Ils parcourent les Sept Couronnes afin de prêcher la bonne parole.

Anciennes divinités que les Premiers Hommes ont empruntées aux enfants de la forêt à la suite de leur installation à Westeros, leur culte a été remplacé par la religion des Sept. Pourtant quelques rares maisons - principalement dans le Nord - héritières des traditions des Premiers Hommes leur rendent encore un culte. Celui-ci est toujours officiellement protégé par le trône de Fer.
Ce culte ne possède pas de clergé et seuls les barrals servent d'intercesseurs entre les dieux et les hommes.
La dévotion aux anciens dieux ne s'exprime dans aucun rituel élaboré ou cérémonie et les oraisons se font silencieusement. Les serments et les mariages sont célébrés devant les barrals qui sont les témoins des engagements des hommes devant les dieux car personne ne peut mentir devant un arbre-cœur. Les adeptes des anciens dieux vont au bois sacré à chaque fois qu'ils veulent s'adresser aux divinités ou les prendre à témoins d'un acte solennel.
Les croyances liées aux anciens dieux sont basées sur les cycles de la vie et de la nature. L'esclavage, le non respect des lois de l'hospitalité, l'inceste et le parricide sont réprouvés par les anciens dieux.

Le dieu Noyé est la divinité principale de la religion des Fer-nés. La mer est son élément, en plus d'être le lieu où se trouve son royaume.
Le culte est représenté par des prêtres prédicateurs et leurs disciples. Ceux-ci sont consacrés au dieu par immersion dans la mer jusqu'à la noyade pour renaître ensuite via une réanimation par massage cardiaque ou une respiration artificielle tandis qu'est récité "ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux".
La tradition veut que les enfants soient baptisés par immersion dans l'eau de mer. Cependant, cette pratique tende à être remplacée par une aspersion d'eau de mer. Celle-ci est d'ailleurs considérée comme sacrée et la présence d'un prêtre du culte à bord d'un bateau est considérée comme protectrice.
Ce culte enseigne l'acceptation des épreuves, un mode de vie volontaire dans lequel seuls les plus forts survivent. Les guerriers fer-nés ne redoutent pas la mort par noyade.
Le parricide est proscrit.
Afin d'avoir les faveurs du dieu Noyé, il est de coutume de lui sacrifier une ou plusieurs vies par noyade ou en jetant les cadavres à la mer.

Il s'agit d'un ensemble de préceptes datant de l'Âge des Héros qui consiste à s'accaparer les ressources des autres nations par la force plutôt que de favoriser les relations commerciales. Par conséquent, les opérations de pillage sur les côtes continentales ont longtemps été privilégiées.
Depuis l'échec de la rébellion des Greyjoy en 289, le retour à l'Antique Voie semble de plus en plus souhaité par les Fer-nés.

Les principes : Tout enfant doit être baptisé par immersion totale dans la mer. Les membres du clergé sont noyés puis "ramenés à la vie" par un prêtre grâce à une série de massages cardiaques.
Tout bien acquis doit l'être au fer-prix, donc pris par la force et par le fer et non acheté ou troqué.
L'utilisation de catapultes ou de machines de guerre est exclue tout comme le recours à un blocus.
Une partie des captifs est sacrifiée par noyade au dieu Noyé tandis que les autres seront asservis mais ne sont pas des esclaves car l'esclavagisme est proscrit.

La Nouvelle Voie : Ses préceptes sont en opposition à l'Antique Voie et sont contemporains de l'arrivée des Andals dans les îles de Fer. Ils n'ont toutefois pas été codifiés et ne sont donc pas immuables. Les principaux préceptes sont la construction de septuaires, l'interdiction ou restriction des pillages, l'interdiction de la coutume des femmes-sel et de la servitude.

Le  dieu R'hllor est aussi appelé le Maître de la Lumière, Cœur du feu ou encore le dieu de la Flamme et de l'Ombre. Originaire d'Asshaï-lès-l'Ombre, c'est une divinité ancienne qui compte très peu d'adeptes dans les Sept Couronnes. Le feu le symbolise car il incarne la vie, la lumière, l'amour, la chaleur et la douceur en opposition à la mort, aux ténèbres, à la haine, au froid et à l'amertume.
Ce culte se fonde sur une conception dualiste du monde : il est gouverné par deux principes opposés, l'un bénéfique et l'autre maléfique. Ces deux principes sont en guerre depuis l'origine des temps et le seront jusqu'à la fin. Du côté du bien se trouve R'hllor. Du côté du mal, l'Autre. Chaque homme est appelé à choisir son camp. Les divinités des autres religions ne sont que de faux dieux. Les adeptes pensent qu'ils renaîtront après leur mort, dans la lumière de R'hllor.

Il est constitué par les deux sexes et sont appelés les prêtres rouges.
Dans les cités où le culte est influent, le plus jeune d'une fratrie nombreuse est parfois confié aux soins d'un temple de R'hllor pour qu'il devienne prêtre. Il est également courant que les temples acquièrent de jeunes esclaves pour en faire des prêtres ou des prostituées sacrées. Les prêtres rouges peuvent également consacrer des mariages.
Le clergé de R'hllor est hiérarchisé : au sommet se trouve le grand prêtre du temple de Volantis (aussi appelé "Premier Servant du Seigneur de Lumière"), puis les prêtres (qui portent des robes rouges) et les acolytes, vêtus de jaune pâle et d'orange vif.
Volantis semble être le principal établissement du culte. Le temple y a une taille colossale et est protégé par un ordre guerrier spécifique, la Main Ardente, constitué de 1 000 esclaves achetés enfants et portant des capes oranges.
Les futurs prêtres de R'hllor apprennent en premier à maîtriser la lecture des flammes. cependant, le déchiffrage est particulièrement difficile et long. Les prêtres rouges connaissent également des techniques d'alchimie et de pyromancie.
Les rubis occupent une place importante dans plusieurs sortilèges des prêtres rouges. Grace à cette pierre, un prêtre peut dominer l'esprit d'autrui en lui faisant porter un rubis lié à celui qu'il porte. Elle permet également de prendre l'apparence d'un autre. Les prêtresses rouges peuvent engendrer des ombres, vues comme des manifestations de la lumière de R'hllor.
Les prêtres rouges peuvent résister au poison, faire fondre la neige sous leurs pieds, discerner le mensonge de la vérité en touchant du doigt la poitrine de leur interlocuteur, et parler en haut valyrien.