Après des centaines d'années d'étude, des connaissances obtenues par expérimentation et en disséquant des cadavres, les mestres de Citadelle de Villevieille ont développé une médecine relativement avancée.
Chirurgie
Les plaies les plus bénignes sont nettoyées puis enduites de baumes en plus d'être désinfectées avec du lait-de-feu, versés à même les plaies. Les blessures, plaies et infections importantes sont désinfectées à l'aide de vin ou de vinaigre bouillis ou nettoyées par l'emploi d'asticots pour retirer les chairs abîmées. Elles sont ensuite traitées avec des emplâtres fabriqués avec du pain fermenté, des graines de poivre écrasées, des orties et de la moutarde . Les plaies peuvent être recousues. Les humeurs malignes sont retirées à l'aide de sangsues. Des potions à base d'opiacées sont employées pour combattre la douleur. Les instruments chirurgicaux sont désinfectés grâce au vinaigre.
Lorsque la plaie est pleine de pue, les mestres incisent pour la vider. Leur odorat est utilisé pour faire le diagnostic afin de déterminer l’origine et l'état d'avancement de l'infection. Dans les cas les plus avancés, ils amputent pour limiter la propagation de l'infection.
Les membres fracturés sont immobilisés à l'aide d'emplâtres après que les os aient été remis en place..
Des prothèses sont fabriquées pour remplacer un membre perdu. Dans le cas de maladies invalidantes, on peut avoir recours à un fauteuil roulant.
Médecine
La gangrène est traitée par le nettoyage des plaies au vin bouilli et l'usage d'asticots.
Pour limiter la propagation de la léprose, les membres infectés sont baignés et frictionner avec du vinaigre.
Les fièvres sont traitées avec du potage bouillant à l'ail et deu lait de pavot. Des herbes médicinales peuvent également être prescrites. Le "mauvais sang" est retiré par des sangsues qui sont aussi utilisées pour enrayer les poussées de température.
Les mestres diagnostiquent certaines maladies, notamment le diabète sucré, en goûtant les urines. Il savent prévenir les anémies par carence et le scorbut.
Dans les maisons nobles, les mestres s'occupent des accouchements. Ils peuvent aussi confectionne des contraceptifs et des abortifs.
Les patients en état de faiblesse sont traités avec une potion faite à base de réglisse macérée dans du vinaigre avec du miel et des clous de girofle.
Les patients dans le coma sont nourris artificiellement avec de l'eau miellée et des potions d'herbes.
Les foulures et les contusions légères sont traitées avec des pommades.
Le lait de pavot et le vinsonge sont utilisés comme analgésiques et somnifères.
Les mestres peuvent préconiser des mouvements pour rééduquer des membres blessés.
Les membres des patients affectés de la goutte sont enroulés dans des bandes de lin imbibées de lotions calmantes.
Les infections pulmonaires sont traitées à l'aide de cataplasmes brûlants.
Le peuple compte de nombreux guérisseurs et sages-femmes ayant des connaissances en herboristerie ainsi qu'en obstétrique. Les novices de la Citadelle n'ayant pas pu devenir mestre mais ayant suffisamment de connaissances en médecine peuvent officier parmi le peuple.